Le ministre des Affaires économiques : le projet d’approvisionnement en eau potable de Kiffa profitera à 90 localités
30/11/2022- Des membres du gouvernement ont commenté, mercredi soir, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée. Il s’agit du ministre de l’Équipement et des Transports, porte-parole du gouvernement, M. Nany Chrougha et du ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Kane Ousmane Mamoudou.
Le ministre des Affaires économiques a souligné que le projet de loi fait suite à la convention signée le 14 novembre 2022 avec le FADES pour la réalisation du projet d’adduction d’eau au profit de 90 localités situées entre Gouraye et Kiffa. A ce titre, le ministre a souhaité que ledit projet de loi soit adopté par l’assemblée nationale au cours de la plénière du 8 décembre prochain.
Par ailleurs, le ministre a souligné que le projet dont la réalisation nécessite 320 millions de dollars, sera financé grâce à l’appui de six (6) bailleurs de fonds étrangers, en plus du budget national.
Outre le FADES, il a noté que les autres partenaires ont prévu de soumettre le projet de ratification à leurs différents conseils d’administrations et organes décisionnels au cours du mois de décembre.
Interrogé sur le démarrage des travaux, le ministre a affirmé que les bailleurs ont donné leur feu vert pour que le processus de recrutement du bureau de contrôle soit enclenché, notant que les travaux démarreront dans les meilleurs délais.
Toujours concernant l’accès à l’eau, il a souligné que des experts planchent sur la problématique de l’approvisionnement en eau des zones sèches comme le Tiris Zemmour ou l’Adrar, entre autres. D’après lui, deux possibilités se dégagent : dessalement de l’eau de mer ou découverte de nappes profondes.
Enfin, le ministre a abordé la question de l’avancement des projets au mois d’octobre 2022. Il a rappelé que le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, avait donné des instructions, afin que les projets financés par partenaires étrangers et les deniers publics, soient scrupuleusement mis en œuvre, avec la transparence et la rigueur qu’il faut. Selon lui, le renforcement de la surveillance, la sensibilisation des unités de coordination des projets et le soutien des partenaires ont eu comme conséquence, l’augmentation du niveau de performance dans l’exécution des projets. Il a toutefois attiré l’attention sur le fait que ce résultat positif, est encore en deçà des attentes.