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   Mauritanie - Perspectives économiques : Diminution des recettes et augmentation des dépenses sociales.

 30/05/2022- Un atelier de présentation des perspectives économiques régionales pour le Moyen Orient et l’Afrique, s’est déroulé, lundi, à Nouakchott. La rencontre est organisée conjointement par le Fonds Monétaire international, le ministère des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, le ministère des finances et la Banque Centrale de Mauritanie.

Pour l’année 2021, le taux de croissance est estimé à 2,4% et est essentiellement porté par les secteurs non extractifs, a indiqué Mme Anta Ndoye, représentante résidente du FMI en Mauritanie. Mme Ndoye, qui s’exprimait au cours de sa présentation des conclusions du FMI sur les perspectives économiques régionales, a également noté que l’inflation a bondi, dans la région. En effet, on passe de moins de 2%, en 2021, à presque plus de 6% en 2022. La situation de la Mauritanie est similaire à l’inflation globale de la région, puisque le pays était en deçà de 1% et se retrouve à 6,1% actuellement.

« Pour 2022, le choc auquel l’économie mondiale fait face en 2022, c’est l’Ukraine et les sanctions qui pèsent sur la Russie », a affirmé la représentante du FMI en Mauritanie. D’après Mme Ndoye, la hausse des prix du pétrole et du gaz, l’augmentation du prix des denrées alimentaires et des intrants ainsi que la perturbation de la chaine alimentaire auront un impact certain sur les économies des pays émergents, voire à faible revenus. Pour illustrer son propos, elle a déclaré que les analyses des données par rapport à la dépendance de ces pays, de l’importation du blé, montrent une certaine vulnérabilité. D’ailleurs, poursuit-elle, le niveau des stocks ne dépasse pas les 5 mois en moyenne.

Avant de finir sa présentation, Mme Ndoye a souligné que le premier arbitrage par rapport à la politique monétaire, qui devrait être fait, c’est de combattre l’inflation en évitant de faire dérailler la reprise. Ensuite, il faut préserver la viabilité des finances publiques tout en favorisant la reprise économique, et en assurant un soutien ciblé aux populations vulnérables.

A la suite de sa présentation, les ministres de l’Economie, des Finances, du Commerce, le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie et la représentante résidente de la Banque mondiale ont répondu aux questions des journalistes présents. Dans ce sens, le gouverneur de la Banque centrale, M. Mohamed Lemine Ould Dhehby, a souligné que l’inflation de 2020 à 2021, s’explique essentiellement par la hausse des prix des denrées alimentaires. Il a déclaré que le gouvernement compte surveiller l’inflation contingente en utilisant les instruments de la politique monétaire. Pour l’heure, il n’est pas possible d’augmenter le taux d’intérêt qui fera ralentir la reprise.

Par ailleurs, le gouverneur de la BCM a rappelé que l’énergie, malgré la hausse sur les cours internationaux des prix du pétrole, n’a pas contribué de manière significative à cette inflation. Ceci n’est pas contre-intuitif car dans la plupart des pays, il y a des subventions énergétiques.

Prenant la parole à son tour, le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a commenté les chiffres de la croissance. Il a estimé que les 2,4% de 2021 sont en deçà des attentes et que les perspectives de 2022 sont à plus de 4%.

Poursuivant son intervention, le ministre a affirmé que cet état de fait s’explique par trois évènements. C’est d’abord la pluviométrie qui n’a pas donné les résultats escomptés. Cela a eu pour impact d’annihiler la contribution du secteur agropastoral à la croissance. Le secteur pêche n’a pas été lui aussi au rendez-vous. Mais selon le ministre, le secteur qui a le plus tiré la croissance du pays vers le bas, c’est le secteur minier, avec Kinross Tasiast qui n’a pas produit d’or pendant plusieurs mois.

Allant sur une note plus positive, le ministre de l’Economie a précisé que les perspectives de 2022 sont bonnes, et que l’activité minière a bien repris avec un programme de production très ambitieux au niveau de Tasiast.

S’agissant de l’impact de la crise ukrainienne, ses effets négatifs, le ministre a souligné qu’il y avait aussi des opportunités à saisir. Selon lui, cette crise devrait pousser à accélérer les réformes, pour faire de l’agriculture une source de croissance et d’emploi.

Pour ce qui est de l’inflation, il a indiqué que c’est très mauvais surtout pour les personnes démunies et qu’une des façons d’y répondre c’est de créer l’emploi, par le secteur privé. Les réformes doivent continuer et l’investissement privé doit être encouragé et favorisé, a-t-il conclu.

De son côté, le ministre des finances, M. Isselmou Ould Mohamed M’Bady, a constaté que l’impact le plus visible de cette inflation, en hausse, et de la croissance à la baisse, sur les finances publiques, est la diminution des recettes liées à l’activité économique. Cette diminution va être accompagnée par une augmentation des dépenses sociales, a noté le ministre. Avec la hausse des prix de l’énergie et des matières de première nécessité, le gouvernement a dû intervenir pour accompagner les populations les plus vulnérables avec des programmes sociaux.

Et le ministre de Finances de souligner, en guise de conclusion, qu’il existe de nombreux outils pour régler cette équation diminution des recettes / augmentation des dépenses. Mais l’outil adéquat selon lui, est d’essayer de revenir sur le train de vie de l’Etat, établir des priorités car la plupart des dépenses n’étaient pas prévues. Naturellement, cela va se traduire par un déficit plus important, a précisé le ministre.

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